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⏩ Viper Evolution

La descendance du Cobra

Amérique… Territoire de toutes les démesures. De ses interminables avenues métropolitaines à ses terres immenses, des ses motels pourris à ses gratte-ciels infinis… C’est dans le même schéma que s’inscrit une des plus célébrissime production US, à mi-chemin entre une muscle-car classique et un prototype Le Mans, totalement dépouillée derrière le volant, mais dotée d’une puissance de feu irrationnelle sous le capot. Ophiophobes, arrêtez-vous là ! Octane-102.fr vous ouvre la cage aux serpents. Voici la Viper 🐍 >>>

>Story<

Nous voilà donc fin 1988, dans le Michigan, destination bien connue des adeptes de l’automobile, nommée Détroit, et surtout bastion indiscutable de la bagnole des années 90. C’est ici que Bob Lutz, responsable développement chez Chrysler Corp, aura l’idée de contacter un certain Caroll Shelby pour lui proposer de concevoir, en quelque sorte, la descendante illégitime de la Cobra. Une version vachement plus moderne que cette boite de conserve répliquée à outrance depuis son arrêt de production officiel. Plus grande, plus grosse, plus puissante, plus tout ! Les premiers protos sortent de l’usine en 1989, suivis en 1991 par deux modèles de pré-production très remarqués, utilisés comme pace-car lors de l’Indy500.


>Sommaire<

1. Viper SR | RT/10
2. Viper SR.II | RT/10
3. Viper ZB/II | SRT-10
4. Viper VX | SRT
5.1 Récapitulatif Technique
5.2 Annecdotes
5.3 Conclusion


Viper SR | RT/10 | 1991 – 1995

V10488ci8.0L406cv630Nm266kmh

1991. La première Viper, nommée RT/10, sort de l’usine New Mack de Détroit. Cette une auto très radicale qui n’embarque quasiment aucun équipement de confort, en dehors d’un poste à K7 et d’une ventilation. Dodge à mis le paquet en ce qui concerne le gain de poids, et il n’y a pas meilleur exemple pour le démontrer que l’absence totale de poignée de porte extérieure : pour entrer dans le cockpit, il convient d’ouvrir la fermeture éclair du PVC transparent souple qui sert de vitre, cela afin d’accéder à l’unique poignée intérieure ! Vous comprendrez aisément l’absence de climatisation dans ces conditions… Devrais-je dire l’absence de tout car le bolide brille par son dépouillement extrême. Il n’est pas question du moindre ABS, ni même d’ESP. Dans la Viper, on meurt comme un homme. D’ailleurs pour mourir, il y a tout ce qu’il faut sous l’interminable capot qui sépare les jambes du pare-choc avant. En étroite collaboration avec Lamborghini (alors possédé par le groupe Chrysler), les têtes pensantes de Dodge on ressorti le gros V10 Magnum en fonte utilisé dans les camions de la marque, pour le convertir à l’aluminium. Si ce bouilleur ne vous cause pas, sachez que c’est une évolution directe du célèbre Hemi… Sans les chambres hémisphériques (lol inside). Mais ça c’était avant. Avant que ces tarés d’italiens vendeurs de tracteurs ne mettent les mains dans le bac de friture pour en sortir un burger-bolognèse. Un genre de bourrin raffiné en quelque sorte. Le résultat est toujours aussi paradoxal que la voiture en elle même, car pour abreuver la bête, l’architecture demeure à simple arbre à cames avec culbuteurs ! Vous avez bien lu, un V10 culbuté à 20 soupapes ! Dotée de deux papillons mécaniques et cubant 7990cc (488ci) , la machine ne délivre pas moins de 406cv au train arrière. Avec un couple camionèsque  de 630Nm, la Viper est une véritable briseuse de nuque. Grâce à son V10 de seulement 323kg, un corps en acier tubulaire et l’emploi massif de fibre de verre moulé, le tout affiche moins d’une tonne et demi sur la balance. Et les chronos de tomber : 4’2″ pour l’exercice du 0-100kmh. 266kmh en pointe. La version européenne se verra castrée de 42cv  en traversant l’Atlantique.

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Par LeTorr

Passionné Nippones, Expert Renault spécialisé Youngtimers.

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