L’Hymne à la Liberté
En 1986, Renault sort la R21 qui va tout bousculer dans le monde de la berline française. Mais comme le fait d’évincer toutes ses concurrentes de la scène en un temps record ne semble pas suffisant pour le constructeur, il se lance dans la production d’une version plus sauvage. Et malgré ses comptes bancaires dans le rouge total, Renault va faire preuve d’un génie insolent en concevant la R21 2.0L Turbo…
INTRODUCTION
TURBO…
Cinq lettres magiques. Cinq lettres qui à elles seules raisonnent comme la plus grande révolution mécanique de l’histoire du moteur à combustion. Cinq lettres capables de rendre noble le plus fainéant des bouilleurs, gisant sous son couvercle métallique… Cinq lettres aujourd’hui oubliées des malles arrière, trop souvent réduites à cohabiter avec le mazout. Cinq lettres autrefois présentées à toutes les sauces, comme pour vous rappeler que, qui vous soyez, vos aprioris vont en prendre un sacré coup. Vos sens seront chamboulés en prenant place derrière le manche de celle qui porte ces cinq lettres avec tant de fierté. Affichés en stickers en bas des portes, façon R18 Turbo, comme pour conférer une aura ; En lettres de feu, sur le volant d’une certaine 205 survitaminée ; Ou sur les custodes arrières, en petits caractères discrets, sans fioritures, du genre à vous préparer un sale coup comme sur la terrible Renault 21 2.0 Turbo, la bête noire des circuits, la terreur des hélicoptères de la police allemande – allez savoir pourquoi ? – , car oui chers lecteurs, c’est bien d’elle dont il s’agit aujourd’hui. Celle par qui le scandale est arrivé, celle qui a roulé sur ses cousines françaises et entaché ses adversaires de l’époque. Celle que l’on n’attendait pas.
Histoire
Mars 1986. Renault sort la R21 pour prendre le relais de la R18 dont les lignes vieilles de 8 ans commencent à faire tâche au catalogue. En à peine neuf mois, et à la surprise générale, cette nouvelle auto va venir scotcher l’indétrônable Citroën BX et la pousser hors de sa place de bronze sur le podium des ventes Françaises. Les 205 et Super5 qui occupent les deux premières places resteront intouchables. Cette remontée frénétique du secteur moyen/haut de gamme est fascinante à plus d’un titre : d’une part car la Régie à fait le pari d’un châssis 4 portes (a priori pour éviter toute concurrence frontale avec la R25) alors même que le public français affiche sa préférence pour les modèles 5 portes à haillon. Couillu. D’autre part, Renault étant confronté à des ennuis financiers, ce sont les bon gros moteur F (transversal) et J (longitudinal) qui viennent animer cette auto. Re-Couillu ! Rappelons que le moteur J, dit Douvrain, est issu de la R20 TS de 1977 ! Sa conception date déjà de 9 ans… Passé l’euphorie du lancement, le constructeur doit s’atteler à un exercice traditionnel et bien connu des années d’or : Créer un fer de lance pour sa petite nouvelle. La tâche semble très ardue car si en face on ne trouve qu’une BX Sport de 125,5 cv à la peau ridée, il se dit dans l’oreillette que Peugeot mijote un truc du futur, avec 8 entrées et 8 sorties pour le personnel de service. Mais ce n’est pas tout, un peu plus loin, vers l’Est plus précisément, une silhouette bodybuildée estampée d’un M magistral terrorise les vastes collines bavaroises avec ses hurlements métalliques. Plus au Sud, l’Italie a déjà dégainé ses meilleurs pepperonis pour épicer sa version « feu de bois » de la 75. Et en parlant de bois, elle en envoie avec son 1800 Turbo ! Renault a donc fort à faire pour espérer entrer dans la danse.
Présentation
Tiens mon Paulo ! Regarde et dis-moi ce qui traine dans le tiroir derrière toi ? C’est quoi ça, c’est un 2.0L mon Paulo ? Et puis c’est quoi le machin qui ressemble à un escargot là ? C’est un Turbo ? Bah écoute colle-les ensemble on verra bien ce que ça donne !
C’est en substance la conclusion qu’on pourrait tirer du développement de la R21 2.0 Turbo. Du neuf fabriqué à partir du vieux. Mais attention, que l’on ne s’y méprenne pas : Du vieux costaud restauré dans le respect des règles de l’art par les meilleurs sorciers de la Régie. Au menu du 2.0l, on retrouve des soupapes traitées au sodium, une injection entièrement électronique, une lubrification des fonds de pistons avec une pompe à huile spécifique à poulie indépendante. Coté suralimentation c’est un énorme Garret T3 cloisonné thermiquement et dont les paliers sont refroidis par eau, qui vient doper le moteur. Renault a même prévu deux échangeurs air/air pour conserver les plus basses températures d’admission possibles.
Au final, ce groupe mototracteur fait dans tout, sauf la finesse. Avec 175cv – officieusement muselés – et un couple de 27.5 Mkg qui déboule dès 2800rpm tel un tsunami, autant dire que les jantes en 15 pouces de ce monstre éprouvent les plus grandes difficultés à encaisser le déchainement de violence soudain. Renault a même recouru à une commande d’embrayage hydraulique pour réceptionner la déferlante de couple. Avec un poids contenu de 1190kg, les 100 km/h sont atteints en 7’5’’ et les 1000 mètres abattus en seulement 28’. La vitesse de pointe est bridée à 228 km/h, pas un de plus. Si vous trouvez ça gentil, n’oubliez pas qu’on est en l’an de grâce 1987. Des valeurs toujours difficiles à atteindre en 2017.
Fiche technique complète
IDENTITÉ : | ||||
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Dénomination | Turbo | Turbo Quadra | ||
Millésime | 1987-1992 | 1993-1994 | 1989-1992 | 1993-1994 |
Type Mine | VF1 L485 | VF1 L48L | ||
Fiscalité | 9cv | 9cv | ||
---MOTEUR--- | ||||
Code | J7R 752 | J7R 756 | J7R 752 | J7R 756 |
Bloc | Alu + Chemises fonte | Alu + Chemises fonte | Alu + Chemises fonte | Alu + Chemises fonte |
Architecture | L4 SOHC | L4 SOHC | L4 SOHC | L4 SOHC |
Cylindrée | 1995cc (2.0L) | 1995cc (2.0L) | 1995cc (2.0L) | 1995cc (2.0L) |
Aspiration | Turbo (0.9b) | Turbo (0.9b) | Turbo (0.9b) | Turbo (0.9b) |
Soupapes | 8s | 8s | 8s | 8s |
Implantation | Longitudinal avant | Longitudinal avant | Longitudinal avant | Longitudinal avant |
Gestion | Bendix inj. multi | Renix inj. multi | Bendix inj. multi | Renix inj. multi |
AxC | 88,0 x 82,0 Piston creux | 88,0 x 82,0 Piston creux | 88,0 x 82,0 Piston creux | 88,0 x 82,0 Piston creux |
PMax | 175cv @5200rpm | 162cv @5200rpm | 175cv @5200rpm | 162cv @5200rpm |
CMax | 270nm @3000rpm | 270nm @3000rpm | 270nm @3000rpm | 270nm @3000rpm |
RMax | 6250rpm | 6250rpm | 6250rpm | 6250rpm |
---TRANSMISSION--- | ||||
Type | (FWD) Traction | (AWD) 65/35 Permanent + blocage différentiel |
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Boite | UN1 Ã 5 rapports + MAr manuelle | UN7 Ã 5 rapports + MAr manuelle |
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---ROUES--- | ||||
Pneus | 195/55 ZR15 | 195/55 ZR15 | ||
Freins avant | Disques Ventilés 285mm | Disques Ventilés 285mm | ||
Freins arrière | Disques pleins 255mm | Disques pleins 255mm | ||
Aides | ABS | ABS | ||
---PERFS--- | ||||
VMax | 228 km/h | 222 km/h | 228 km/h | 222 km/h |
0-100 km/h | 7.5" | 8" | 7.5" | 8" |
80-120 km/h | 9.6" | 9.6" | 9.6" | 9.6" |
400m | 15"5 | 15"5 | ||
1000m | 28" | 29" | 28" | 29" |
Poids | 1190 kg 1215 kg (clim) | 1320kg 1345kg (clim) |
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RPP | 6.8 cv/kg | 7.3 cv/kg | 7.5 cv/kg | 8.1 cv/kg |
RPL | 88 cv/L | 81 cv/L | 88 cv/L | 81 cv/L |
Conso Mixte | 8,3 l/100 | --- | --- | --- |
Conso Mixte | 8,3 l/100 | --- | --- | --- |
Tarif neuf de base | Ph¹ 155 000 frs Ph² 170 000 frs | --- | --- | --- |
Cote 2017 | 1500€ > 6000€ | 1500€ > 4000€ | 2500€ > 8000€ | 2500€ > 8000€ |
Intérieur
Pour habiller tout ce joli petit monde, le constructeur a taillé un costard sur-mesure à sa progéniture. À l’intérieur, on remarque immédiatement les fauteuils baquets velours de série (le cuir étant en option) qui renvoient une image de maintien impressionnant, avant même d’y prendre place. La planche de bord demeure la même que sur le modèle de base -excessivement merdique- , mais laisse entrevoir un compteur aux inscriptions rouge de feu qui reprend les codes des GT Turbo et autres Alpines de l’époque. L’instrumentation est à la hauteur : ordinateur de bord multifonctions avec consommation en temps réel/moyenne, vitesse moyenne, autonomie restante, compteur journalier… Plusieurs manos indiquant la pression de suralimentation, le niveau d’huile, la pression d’huile (qui s’enclenche quelques secondes après le démarrage) et un compte-tour gradué jusqu’à 7000rpm viennent vous rappeler que vous n’êtes pas dans la R21 de Mémé. Le manche n’est pas en reste et se pare d’un pommeau en revêtement de type « balle de golf » ainsi que d’une grille aux couleurs du compteur. Pour finir, 4 liserés rouge vif viennent orner les accoudoirs de chaque portière, conférant un aspect résolument sobre à cette sportive, mais affichant très clairement ses ambitions.
Extérieur
Au dehors, on trouve des jantes alliage 5 trous de type Turbine en 15 pouces, pour loger les quatre disques de frein, dont les deux avant sont refroidis par des petites écopes issues de compétition. Spoiler avant, bas de caisse, jupe protubérante laissant entrevoir une sobre double sortie d’échappement. Assiette abaissée et adoption d’une face avant spécifique à double optiques pour éclairer les lapins qui traversent la route devant vous la nuit à 228 km/h ! Enfin, la pièce maîtresse, la signature devrais-je dire : Un petit aileron tout droit sorti des années 80, qui englobe la malle arrière et sous lequel on peut lire ‘’2L.Turbo ABS’’ . Avec tout ce travail, Renault se targue d’avoir obtenu le Cx insolent de 0,34. Cinq coloris sont disponibles au lancement : Rouge Vif, Noir Nacré, Blanc Panda, Gris Iceberg et Gris Tungstène.
Essai
Une fois installé derrière le cerceau 3 branches sport d’une finition impeccable, le premier coup de clé laisse entendre quelques relais accessoires s’activer. L’horloge et l’autoradio s’éclairent d’orange. On pousse un cran et l’amorçage de la pompe à essence retenti sourdement dans l’habitacle. Le dernier cran va lancer le bon vieux gros démarreur des familles, relativement lent qui réveillera le turbulent J7R. Le compteur oscille entre 900 et 1100rpm avant de rapidement se stabiliser à 800. Pas de sonorité violente ici. C’est le calme plat. La première calée au fond à gauche, c’est le moment de donner les premiers tours de roues tranquillement, direction les routes de campagnes, pour respecter les temps de chauffe. Bien que le premier rapport soit électroniquement bridé à 50km/h avec seulement 500gr de pression au Turbo, il reste trop violent pour « taper dedans » à froid. Quelques kilomètres suffisent au moteur pour atteindre les 60 à 90° de fonctionnement optimal, et nous y sommes…
Lancés en troisième à 80km/h sur une petite route sinueuse, un appui progressif sur le champignon et la gestion intime l’ordre à la machinerie d’envoyer littéralement les 175cv sur le bitume. Vous prenez une baffe de Bud Spencer directement dans les omoplates et il suffit que la route soit légèrement humide pour aller au combat avec le volant qui part dans tous les sens. C’est une expérience incroyable. Le rupteur à 6250rpm est très vite atteint -contraintes techniques obligent- et la boite, bien que lente à l’usage, se révèle très bien étagée. 4ème, gaz. Aucune latence en phase d’accélération, la cavalerie obéit sans broncher. Un rapide coup d’œil au tachymètre pour comprendre que les 180 km/h ont été atteints en moins de temps qu’il ne fallait pour s’en apercevoir. En 2016, vous êtes déjà en rétention de permis de conduire à cette vitesse ! Les virages s’enchainent et le châssis très bien équilibré fait le job, bien que trop sous-vireur. L’ABS non déconnectable ne suit absolument pas la cadence et se déclenche au moindre blocage, gâchant un peu l’expérience de pilotage. Mais la belle reste très agile globalement et confère un sentiment de sécurité malgré ses quelques imperfections.
En toute honnêteté et sans prétention aucune, lorsque je regarde la liste des bolides qui me sont passés entre les mains, j’affirme que la R21 Turbo reste la plus brutale, toutes proportions gardées. L’effet Turbo est IMPRESSIONNANT : Lorsque le compte-tour passe la barre de 2800rpm et que l’aiguille du mano de suralimentation se dresse, il se passe un truc indescriptible. Comme si la voiture se soulevait subitement. Vous êtes catapultés dans la stratosphère, de la même manière que dans un GT Turbo, mais en plus violent et plus longtemps. C’est ici la quintessence de cette formidable auto.
Super Saÿenne II
Juin 1989. Face au succès de la Peugeot 405, Renault lance la R21 phase 2. La 2.0 Turbo n’y échappe pas. Dans le restylage, la bête gagne quelques points en aura : Ecopes de freins élargies, nouvelles jantes, aileron complètement redessiné, et malle arrière modifiée. Avec ses deux nouveaux coloris, le bleu Sport (le fameux 449) et le blanc Glacier, elle a carrément muri. L’intérieur voit une nouvelle planche de bord prendre place et l’arrivée de commandes de chauffage/climatisation à potentiomètres (même digitale en option).
Quadra
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la Régie présente également la Quadra : Il s’agit d’une R21 Turbo sur laquelle a été greffé le système 4×4 de la Nevada. Sauf que pour l’occasion, Renault a revu légèrement sa copie en pondant un arbre de transmission à base de fibre de verre. L’auto se prend tout de même un excèdent de 130kg dans le bide, cassant légèrement sa réactivité. Mais le système étant très efficace, sa motricité accentuée compense immédiatement sur les routes dégradées. A noter que le coffre des Quadra se voit amputer d’un bon tiers de son volume, essentiellement au plancher et sur les cotés, pour laisser la place au visco-coupleur et aux nouvelles têtes d’amortisseurs. Un silencieux spécifique ovale remplace la double sortie d’origine. Cette version dispose également d’un système de blocage du différentiel (limité à 10km/h) qui permet de synchroniser les 4 roues pour sortir de situations délicates.
La Grande Catalysation
Janvier 1993. La norme antipollution Euro 1, mise en place 6 mois plus tôt oblige Renault à catalyser la 21 Turbo. La puissance passe de 175cv à 162cv et c’est le début de la mise à mort qui s’annonce.
Les Quadra étant plus lourdes, elles sont davantage impactées par cette perte de puissance, sans compter que la consommation, maîtrisée jusque-là , commence à s’envoler. Elle tire sa révérence définitive au courant de l’année 1994, après 7 ans de bons et loyaux services, pour laisser place à la nouvelle Renault Laguna.
Rivales
Compétition
- EuropaCup. Historiquement, Renault a toujours eu recours à des compétitions internes afin de mieux promouvoir ses modèles haute-performance. En 2017, c’est le Megane Trophy qui est en place, mais en 1989 il s’agissait de l’EuropaCup, une compétition exclusivement réservée aux 21 Turbo. Légèrement préparées pour l’occasion, ces pistardes devaient atteindre la barre symbolique des 300cv, pour 1.6 bar de pression.
- SuperProd. En championnat SuperProduction 1988, la 21 Turbo va enlever son costume de gentille brebis pour dévoiler le loup qui se cache en dessous. Avec une puissance qui passe de 430 à 480cv, toujours sur le J7R de 2.0l, placé transversalement cette fois, elle va littéralement écraser ce championnat. Dans les mains expertes de Jean Ragnotti, ce dernier se paiera le luxe de passer la première ligne d’arrivée en tête, dans un magnifique 360° parfaitement exécuté !!! >Voir la vidéo<
- SuperTourisme. En 1989, le nouveau règlement FFSA tord le cou des moteurs suralimentés en SuperProduction. Renault est contraint de se tourner vers le SuperTourisme et redéveloppe une nouvelle fois le J7R. Le règlement impose qu’il retrouve sa position longitudinale, et que la pression de turbo ne dépasse plus les 2 bars. Cette version sortira entre 430 et 460cv. Après un début de saison très problématique, l’écurie Philips Car Stereo règle les derniers soucis et la 21 Turbo recommence à tout gagner. Trop tard malheureusement pour glaner la victoire, elle se contentera de la coupe d’argent cette fois-ci.
Anecdotes
Production totale
La R21 2.0l Turbo à été produite à exactement 13.781 exemplaires, toutes catégories confondues.
Record de vitesse sur Glace
En février 1988, une R21 2.0 Turbo avec une préparation des plus mystérieuses décroche le record du monde de vitesse sur glace. 250,61 km/h chrono !
Phase 3
Une vieille légende urbaine circule concernant une 3ème version de la R21 Turbo. Si on s’y laisse prendre, elle sortirait 210cv et serait strokée en 2.2l… Évidemment cette rumeur est complétement infondée.
Nouveau Rouge
En surfant sur la toile vous pourrez tomber sur une phase 2 rappelant les tons Lucifer de Peugeot. Après vaines recherches, il semblerait que quelques derniers et rares modèles de 1993 soient sortis avec cette teinte, nommée Rouge Etrusque Vernis 673. Cependant, la présence d’éclairage jaune sur une des dernières phase 2 semble contredire cette théorie, puisque dès 1990 l’éclairage passe au blanc d’origine.
Gendarmerie
De 1992 à 1994, Renault va équiper la Brigade d’Intervention Autoroutière (ancienne BRI) avec la 21 Turbo. Sortie des usines, c’est le préparateur lyonnais Bozian Racing, à l’origine de l’EuropaCup, qui s’occupera de revoir quelques détails mécaniques. Les 21 Turbo Gendarmerie sortent entre 240 et 260cv.
Conclusion
Voiture populaire à fort potentiel de préparation, la R21 Turbo à trop souvent été victime du tuning sauvage. Ce n’est pas l’image Jackysante de Patrick Chirac qui l’aura aidé à se valoriser auprès du public. Et pourtant, cette formidable machine à sensations à plus d’un tour dans son sac : Berline accomplie, pilonneuse de grandes nationales, agile au besoin, confortable quand il le faut, elle est injustement considéré. Plus abordable qu’une R25 V6T et aussi efficace qu’une Alpine GTA, elle n’en reste pas moins au Panthéon de l’ère Renault-Turbo.
ShiftLightment,
Le Torr.